Gros Plan sur D’Amboise/Redmedia.

Comme Martin lançait il y a quelques jours son nouveau site internet (redmedia.ca), c’était le moment idéal pour en apprendre plus sur ce mystérieux photographe-chimiste.

1 . Nom complet, âge et lieu de naissance.
Jean-Michel Martin D’Amboise, j’ai 24 ans et je suis natif de Rimouski.

2. Es-tu le seul D’Amboise à Rimouski ?
Non, avec mon frère et mon père ça fait trois, je crois qu’il y en a un ou deux autres.

3. Depuis quand fais-tu de la photographie ?
J’ai commencé dans mon enfance avec le kit à mon père, mais c’est en 2004 que ça l’a accroché.

4. Comment es-tu arrivé à te spécialiser dans le « sport extrême » ?
J’ai commencé à shooter les sports que je pratiquais avec mes chums dont ski, snowboard, BMX et skateboard. De plus, j’ai passé l’âge de pogner les sauts dans les snowparks, mais je ne voulais pas pour autant m’éloigner du pipe ou des jumps. Je me suis donc mis sur les lignes de côté avec un appareil en main. C’est moins dur sur le body, mais c’est plus dur sur le portefeuille!

5. Tu travailles en Labo Médical à l’hôpital, est-ce que ça veut dire que si j’ai une MTS tu vas être le premier à le savoir ?
Oui, mais à cause du secret professionnel, je peux rien dire. En passant, ça devrait commencer à moins brûler quand tu pisses d’ici quelques jours !

6. Est-ce que tu as fait des études en photo ?
Non, mais j’ai suivi des stages avec des professionnels de la région. Mon dernier était en chambre noire.

7. Quel équipement photo utilises-tu?
J’utilise un appareil reflex numérique Canon 30D et une gamme de lentilles du fisheyes au 200mm.

8. T’es-tu déjà servi de ton appareil photo pour obtenir des faveurs sexuelles ?
Je me suis servi de mon appareil en recevant des faveurs sexuelles, ça comptes-tu ?

9. Ton meilleur souvenir de shooting ?
J’ai pas vraiment de meilleur souvenir, toutes mes photoshoots sont écoeurant, mais l’an passé, j’ai shooté un setup privé au Saguenay : Un big air construit pour l’occasion avec une température de 20°C à la fin avril. Condition printanière, température estivale, photos et bières. C’était une maudite belle journée.

10. Qu’elles sont tes attentes pour la prochaine saison ?
J’espère une météo coopérative. Je veux aussi me promener autant que l’hiver dernier à travers le Québec, shooter quelques gros events et un petit tour dans le parc de la Gaspésie.

11. Tu fais du ski, quand est-ce que tu vas te mettre au snowboard !!!
J’ai fait du snowboard de 97 à 2000. Je suis retourné au ski avec l’arrivé sur le marché des twin tips et des ski parabolique, mais je considère me rééquiper en snowboard de plus en plus cet hiver ou l’hiver prochain.
12. Peut-on gagner sa vie comme photographe de sports extrêmes au Québec ?
Bonne question, selon moi non. Il faut sortir, il faut se promener et avoir de bons contacts.

13. En tant que photographe, est-ce que tu as un but ou un rêve que tu aimerais réaliser ?
Un de mes rêves va se réaliser en novembre avec la parution d’une de mes photos dans le SBC resort guide. J’essaie aussi de prévoir un voyage dans l’Ouest en avril.

14. Quelles sont les gaffes les plus communes que font les photographes amateurs comme moi ?
Souvent le monde a tendance a centraliser le sujet au centre de la photo, en utilisant la règle des tiers on réussit à faire un meilleur cadrage en venant «meubler» l’image. Le principe est simple, on divise la photo en 3 partis dans le sens horizontale et verticale et on place les sujets ou des éléments «meublant» aux points d’intersections des lignes. C’est la façon la plus simple que je puisse l’expliquer.


15. Des personnes à remercier? Quelques choses d’autre à ajouter?
Merci a tous ceux qui m’encouragent, à ma blonde Véro pour le support constant, à toute ma famille, tous les riders, Bob Patry pour le travail de malade qu’il a fait sur le nouveau site de redmedia, tout le crew 113, tout le crew UTP, les boys du film Wazang qui sort bientôt.

Et bien sur à Nick Tremblay pour ces quelques lignes sur son blog

Je voudrais terminer sur les paroles de regretté Robert Capa un des plus grand photographes de guerre : « If your pictures aren’t good enough, you aren’t close enough » Robert Capa est mort en 1954 en marchant sur une mine antipersonnel, son appareil photo à la main…